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5 techniques pour vaincre la procrastination

podcast, pas de business pas de sante, Joanne Widart
Pas de santé, pas de business !
Episode 4 : Vaincre la procrastination



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Si je vous dis procrastination, à quoi pensez-vous ? Pour beaucoup, ce mot se teinte de stéréotypes négatifs comme le manque de discipline, la paresse ou encore la mauvaise gestion du temps, or ces affirmations simplistes sont loin de la vraie complexité du phénomène. Dans cet article, nous allons définir qu’est-ce que réellement la procrastination, explorer les diverses théories qui tentent de l’expliquer et vous apprendre à identifier votre propre forme de procrastination. Nous examinerons également les principales causes de la procrastination et vous proposerons 5 techniques pour lutter contre ce comportement.

Quelques stéréotypes sur la procrastination
Pour briser les stéréotypes, il est important de comprendre que la procrastination est bien plus qu’un simple problème de gestion du temps ou le résultat de la paresse. Presque tout le monde procrastine à un moment donné de sa vie et 20% des individus procrastinent de manière chronique. La procrastination n’est pas une maladie incurable. Elle n’est pas non plus due à un besoin de pression de dernière minute pour passer à l’action. Parfois, le report d’une tâche est une décision rationnelle, surtout si elle n’est pas une priorité.

 

La vraie nature de la procrastination
La procrastination est le fait de reporter inutilement des tâches ou des décisions. Elle implique souvent un décalage entre l’intention et l’action, causé par divers problèmes tels que la peur de l’échec ou le manque de motivation. Plusieurs théories tentent d’expliquer ce phénomène, mais toutes s’accordent à dire qu’elle entraîne généralement des résultats négatifs pour le procrastinateur ou pour son bien-être émotionnel.

 

Les théories de la procrastination

 

  • La théorie de la régulation des émotions : la procrastination se produit lorsque les individus donnent la priorité à leurs émotions positives à court terme plutôt qu’à la réalisation d’objectifs à long terme. Les individus se sentent déconnectés de leur moi futur, ce qui les amène à donner la priorité au désir et aux besoins de leur moi présent.
  • La théorie de la motivation temporelle (TMT) : la procrastination se produit lorsque la motivation des gens est faible, suite à de faibles attentes quant à l’obtention de résultats ou d’un délai élevé avant d’atteindre les résultats.
  • Étant donné que ces deux théories ont été critiquées, du fait qu’elles ne permettent pas d’expliquer entièrement le phénomène, d’autres théorie ont tenté de combler les lacunes, notamment le modèle de décision temporelle : les individus choisissent d’éviter une tâche aversive dans un avenir proche parce que la force d’évitement est plus forte que la motivation à agir. Ils prévoient de s’engager dans la tâche dans un futur lointain parce que la motivation d’agir serait supérieur à la force d’évitement. Ce modèle comporte toujours la plupart des problèmes associés à la TMT, comme le fait de supposer que la procrastination est motivée par une calcul rationnel. De plus, il présente d’autres problèmes, comme l’intégration explicite de l’aversion pour une tâche dans un nouveau composant, tout en s’appuyant sur le cadre de la TMT où l’aversion pour une tâche est intégrée implicitement sous le composant de la valeur.

Le problème qui rend difficile le développement d’une seule théorie globale de la procrastination est la complexité de ce phénomène. Cette complexité est due à des facteurs tels que les causes diverses de la procrastination, les différentes formes de procrastination et les divers profils de procrastinateurs.

 

Identifier sa forme de procrastination

 

1) Prends note des moments / contextes où tu procrastines : Ceci comprend les tâches spécifiques que tu tends à éviter, les moments de la journée où tu tends à perdre du temps, et même les lieux où tu es moins productifs.

2) Identifie ce que tu fais à la place : Cela peut être aussi simple que regarder la télévision, parcourir des réseaux sociaux, faire du shopping en ligne, ou même faire du ménage pour éviter une tâche plus difficile.

3) Essaie de comprendre pourquoi tu procrastines : Ceci pourrait être lié à un sentiment d’angoisse ou de peur de l’échec. Il pourrait s’agir d’une résistance interne au changement. Tu pourrais te sentir submergé par une tâche ou tu pourrais simplement préférer faire autre chose.

4) Identifie les déclencheurs : Il peut y avoir des facteurs externes qui encouragent ta procrastination. Cela peut être un environnement bruyant, une distraction comme la télévision ou le téléphone, ou même un certain type de tâche que tu trouves particulièrement désagréable.

 

Les causes principales de la procrastination

Il peut y avoir une multitude de causes à la procrastination, de la priorisation des émotions à court terme, l’aversion pour les tâches, l’anxiété et la peur, au sentiment d’être submergé, la faible motivation, et bien d’autres. Il est important de chercher à comprendre vos propres déclencheurs de procrastination.

 

5 techniques anti – procrastination

 

1) Rends l’action plus facile

Pendant longtemps, j’ai évité de réaliser des vidéos. A présent, j’ai aménagé un mini studio d’enregistrement où tout est prêt. J’ai juste à m’assoir et à enregistrer!
Le but est de rendre le démarrage et la continuation de tes tâches aussi facile que possible, principalement en éliminant toute friction qui pourrait te gêner.

2) Augmente ta motivation

  • « Gamifie » ton comportement.

Cela implique d’intégrer des éléments de jeux, comme la compétition avec les autres et l’accumulation de points, dans d’autres types d’activités. Par exemple, si ton objectif est de faire x heures de sport toutes les semaines, alors tu peux te donner un point pour chaque fois où tu y parviens, et obtenir une récompense après tous les 10 points.

3) Améliore ton environnement


Un mauvais environnement te pousse à procrastiner, tandis qu’un bon environnement te pousse à agir. Voici donc quelques proposition pour améliorer ton environnement :

  • Élimine les distractions et les tentations. Déconnecte ton téléphone d’Internet ou laisse-le dans une autre pièce.
  • Rends l’environnement plus agréable. Range ton bureau.
  • Change d’environnement. Vas étudier à la bibliothèque, dans un café, etc. plutôt que dans ta chambre. Séparer le lieu où tu travailles de celui où tu te reposes.

4) Crée des rituels de démarrage


Tu peux utiliser un compte à rebours, en comptant à partir d’un certain nombre (par exemple, 5), en te disant qu’une fois que tu atteindras zéro, tu feras ce que tu dois faire, et en te poussant à le faire une fois que tu as fini le compte à rebours (ou avant). C’est parfois appelé la règle des 5 secondes.
Tu peux utiliser d’autres rituels, comme claquer une fois des mains, écouter une chanson dynamisante, ou passer par une routine.
Tu peux te conditionner à utiliser ces rituels pour des tâches faciles.

5) Utilise des techniques de gestion du temps

Ces techniques incluent les suivantes:

  • Utilise une liste « to do » 
  • Priorise les tâches. Tu peux écrire à la fin de chaque journée 3 tâches que tu veux accomplir le lendemain, classées par ordre d’importance. De même, tu peux utiliser une matrice d’Eisenhower, en déterminant combien tes tâches sont importantes et urgentes, et ensuite utiliser cela pour décider sur quoi travailler.
  • Mets en place des rappels. Tu peux mettre un post-it à côté de ton ordinateur portable s’il y a quelque chose que tu dois faire demain, ou tu peux utiliser une application pour t’envoyer une notification lorsqu’il y a une tâche que tu dois bientôt terminer.
  • Planifie des blocs de temps dédiés à l’avance.  
Il existe de nombreuses autres techniques pour lutter contre la procrastination. Vous pouvez télécharger le PDF qui détaille de 21 techniques en cliquant sur le lien en bas de page (lié au podcast #4). Mais il est important de comprendre que la procrastination est complexe et qu’il est possible de cumuler plusieurs formes. A l’image d’un oignon qu’on épluche, il ne tient qu’à vous d’enlever une couche après l’autre, afin de comprendre les motivations conscientes et inconscientes de vos comportements, ainsi que les déclencheurs.

 

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