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Comment mieux se préparer à sortir de sa zone de confort ?

podcast, pas de business pas de sante, Joanne Widart
Pas de santé, pas de business !
Episode 5 : Comment mieux sortir de sa zone de confort ?



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Voici quelques conseils pour vous préparer à sortir de votre zone de confort.

Pourquoi certaines personnes tolèrent-elles mieux le stress que d’autres ? Quel est l’intérêt d’avoir un système nerveux flexible? Comment pouvons-nous assurer la flexibilité de notre système nerveux tout en sortant de notre zone de confort ? Voici des réponses.

Nous entendons souvent qu’il faut sortir de notre zone de confort pour obtenir des résultats, pour développer notre créativité et pour accroître nos compétences. C’est vrai, mais est-ce aussi simple que cela ? Il est important de comprendre les implications de cette démarche ainsi que les réponses possibles de notre système nerveux autonome.

Les avantages de sortir de sa zone de confort

Sortir de notre zone de confort nous procure de nombreux avantages. En premier lieu, cela favorise l’acquisition de nouvelles expériences. En sortant de la routine, nous pouvons être plus inspirés, nous nous ouvrons également à de nouvelles opportunités, comme rencontrer de nouvelles personnes et créer des partenariats.

Notre confiance s’améliore également car à chaque fois que nous sortons de notre zone de confort, celle-ci s’étend. Ce qui était terrifiant au départ devient peu à peu ordinaire, voire banal.

En bref, sortir de notre zone de confort aide à développer une meilleure flexibilité face à des imprévus et une plus grande résilience face au stress.

Les différentes phases au-delà de la zone de confort

Sortir de notre zone de confort nous amène à traverser différentes phases :

  • Zone de confort : c’est la zone où tout est familier, où l’on trouve la sécurité et la routine. Ce n’est pas une phase où l’on se sent particulièrement épanoui, ni où l’on ressent l’accomplissement de soi.
  • Phase de la peur : c’est la première réaction lorsque nous envisageons de sortir de notre zone de confort. Le cerveau résiste au changement pour nous protéger.
  • Phase d’apprentissage : c’est la phase d’effort où l’on acquiert de nouvelles compétences.
  • Phase de développement : c’est la zone de la mise en application de ces nouvelles compétences, c’est une phase d’épanouissement.
La relation entre la zone de confort et la gestion du stress

Sortir de notre zone de confort met notre système nerveux autonome en alerte. Il est important de prendre conscience de cela pour éviter de se comparer à d’autres personnes qui semblent mieux tolérer le stress. Il est important de trouver un équilibre entre le défi de sortir de sa zone de confort et la compréhension des limites de notre système nerveux autonome.

Que faire pour mieux gérer le stress ?

La première chose à faire est d’apprendre à écouter notre système nerveux autonome. L’idéal et ce qui est fortement conseillé, c’est de partir d’un état de relaxation avant de sortir de sa zone de confort et de revenir à cet état de relaxation après chaque effort. Un système nerveux flexible est un système nerveux résilient. Rester bloqué(e) dans un état d’alerte en permanence peut nuire gravement à notre santé. C’est pour cette raison que certains d’entre nous tombent en épuisement physique. Ils sont constamment en action, toujours en dehors de leur zone de confort et ne s’accordent pas de repos. Cela a des conséquences notamment sur le niveau de cortisol (l’hormone du stress), et sur le système digestifs, etc.

Quelques bonnes pratiques

Pour que notre système nerveux autonome reste flexible et résilient, il est recommandé d’adopter une bonne hygiène de vie (une alimentation équilibrée, une activité sportive, un sommeil de qualité), de rester connecté(e) à son corps (pour écouter les signes de fatigue), d’utiliser des techniques de respiration comme la cohérence cardiaque et de pratiquer des activités de pleine conscience comme l’art-thérapie, la méditation, etc.

Il est également important de comprendre que le discours interne change en fonction de notre état nerveux. En état de relaxation, nous avons tendance à être plus ouverts et optimistes, alors qu’en état de stress, nous voyons le monde comme un lieu de compétition, et lorsque nous sommes figés, nous éprouvons un sentiment de danger, d’être pris au piège.

Pour vous aider à mettre votre système nerveux dans la voie parasympathique vagale ventrale, soit le meilleur état avant de sortir de votre zone de confort, je vous invite à télécharger gratuitement mon guide qui détaille « les 6 étapes pour ancrer une émotion positive ». C’est un exercice pratique rapide à mettre en place et très efficace pour vous préparer à sortir de votre zone de confort.

Écoute également le podcast en lien avec ce sujet !

 

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